décembre 2014
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Et rose, elle a vécu ce que vivent les roses, une minute papillon… Une rose pour un papillon. Continue reading
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Cher Père Noël
donnez-nous des contemplatifs,quelques paresseux,des oisifs,donnez-nous quelques bons à rien,donnez-nous en,il nous en faut plein. Continue reading
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Un conte pour faire peur aux enfants
« Les enfants, – Venez ici,– papa et moi, – avons– quelque chose – à vous dire.– Quelque chose –… Continue reading
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Nous courions dans les ronces serrées,nous dansions sur des litières d’orties,nos cabanes étaient des forteresses,les adultes étaient nos ennemiset pour défendre notre jeunessenous établissions des plans secrets. Continue reading
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nous ne sommes pas originaux pas non plus des copies juste les répliques d’un tremblement de vie Continue reading
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Je monte l’escalier raide au-dessus de la librairie qui mène chez mon amie. Nous passons la soirée à manger du spaghetti à l’ail et à bavarder. Je vous donne tout de suite la recette du spaghetti à l’ail : prenez une amie, placez-la au sommet d’un escalier, ajoutez-y un zeste de jeune poète affamé. Dany… Continue reading
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Ce doit être mon super-pouvoir : décevoir. Susciter l’espoir et décevoir. Aspirer au grand soir et décevoir. Annoncer la couleur et me perdre dans le noir. Continue reading
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Notre Château
emmanuel-regniez: Et nous errons dans notre petit pavillon de banlieue, comme s’il s’agissait d’un grand et beau château. Et nous soignons notre mélancolie en nous racontant des histoires qui pourraient nous faire peur. Cela fait vingt ans que j’ai tacitement envoyé à Dieu ma démission de la vie. J’attends qu’il l’accepte. Continue reading
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La déception libératrice Le moyen le plus sûr d’avoir la paix (mais encore faut-il la vouloir) est de décevoir. Ne saisissez pas votre chance, répondez en retard, soyez passif, peu réactif, lent à tout, sans zèle, sans empressement, répondez en-deçà de ce qu’on attend de vous, décevez, décevez, décevez. Bientôt on vous laissera tranquille. Dans… Continue reading
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Quand j’ai continué à marcher
Le Paresseux, excellente revue littéraire, publie mon texte “Quand j’ai commencé à marcher” dans son numéro 32. Un grand merci à Catherine Ternaux et Jean-Paul Chabrier et à toute l’équipe du Paresseux. Ce court récit d’errance a déjà connu deux précédentes publications, l’une en auto-édition, à l’occasion d’un Grand Verre organisé par le studio graphique… Continue reading
Bonheur portatif 