Bonheur portatif

par Philippe Guerry


avril 2016

  • Mutité aujourd’hui

    Aujourd’hui, je croise “mutité” dans ce très beau haïku de Jean Prod’hom (c’est un haïkuku suisse) :La mutité des haies,les talus,la mémoire des chemins creux. “Mutité” : rien à dire. (idéal pour reprendre doucement cette série) Continue reading

  • Carnet 5

    Les limites de la tribu sont floues. On ne peut savoir quel est le nombre des sauvages. Ni où ils vivent. Pas de recensement, pas de dénombrement. Pas de classification. L’implantation géographique de la tribu est impossible à circonscrire. Pas de frontières. Là où ils choisissent de s’arrêter, les sauvages s’enracinent. On ne peut que… Continue reading

  • Esquisse pour une collection de silences : – Le bruit de la route au loin, vers la fin des vacances, quand les touristes “remontent”. – La respiration des enfants qui dorment, de la femme aimée dont on écoute le souffle apaisé. – Le silence à vélo, le petit bruit du boyau sur l’asphalte, de l’air… Continue reading

  • Plénitude

    Je vais parler d’une ancienne amie, d’une ancienne amoureuse, même si je sais que la contemporaine me lit. Ne m’en veux pas, mon amour, c’est ethnographique. J’ai aimé Michèle. Sincèrement, comme on aime à vingt ans. Puis on s’est foutu dessus. Franchement, comme on cogne à vingt-et-un ans. Comme peut-être certains parmi vous, j’ai des… Continue reading